de Raha Amirfazli et Alireza Ghasemi avec Mohammad Hosseini, Hamideh Jafari, Bashir Nikzad
Iran | 2024 | 1h35
Synopsis :
Iran années 2000 : dans l’ombre de l’invasion américaine, une famille élargie de réfugiés afghans tente de reconstruire sa vie dans « le pays des frères ». Une odyssée sur trois décennies où Mohammad, un jeune étudiant prometteur, Leila, une femme isolée et Qasem qui porte le poids du sacrifice pour sa famille, luttent pour survivre à ce nouveau quotidien incertain.
Prix de la Mise en Scène, Festival Sundance, 2024 Grand Prix et Prix d’interprétation féminine, Festival de Saint Jean de Luz, 2024 Grand Prix Festival du film politique, Carcassonne, 2025
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 28 mai : 18h15
jeudi 29 mai : 20h30
vendredi 30 mai : 18h15
samedi 31 mai : 14h
dimanche 1 juin : 18h15
lundi 2 juin : 14h
mardi 3 juin : 20h30
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
de Justyna Mytnik avec Julia Polaczek, Nel Kaczmarek, Weronika Kozakowska
Pologne | 2024 | 1h27
Synopsis :
Klara, 15 ans, doit faire face à un traumatisme qui s’exprime par une soudaine phobie de l’eau. Elle peut compter sur le soutien de Diana, sa nouvelle amie. Une histoire teintée de magie sur la puissance de l’empathie et de la sororité, au cœur des célébrations colorées de Pâques en Pologne.
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 21 mai : 18h15
jeudi 22 mai : 20h30
vendredi 23 mai : 18h15
samedi 24 mai : 14h
dimanche 25 mai : 18h15
lundi 26 mai : 14h
mardi 27 mai : 20h30
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
Synopsis : Au fil des saisons, histoires individuelles et collectives prennent une tournure dramatique dans les ateliers textiles de Zhili. Du haut d’une coursive, des ouvriers voient leur patron tabasser un fournisseur. Dans un autre atelier, le patron est parti avec la caisse. Les ouvriers sont seuls, spoliés du fruit de leur travail. Après d’âpres négociations, ils rentrent fêter le nouvel an chez eux.
Sélection dans le Concorso internazionale, Festival international du film, Locarno, 2024
Lundi 12 mai à 14h & Mardi 13 mai à 19h | Garenne Vannes
de Harpo Guit, Lenny Guit avec María Cavalier-Bazan, Axel Perin, Michael Zindel
France | 2024 | 1h26
Synopsis :
Sans emploi et endettée jusqu’aux dents, Armande Pigeon, 26 ans, galère à Bruxelles. Par-dessus le marché, elle a un gros penchant pour le jeu et n’hésite pas à prendre des risques, car pour Armande, tous les paris sont bons. Tous sauf un, peut-être le plus fou auquel elle peine encore à se risquer : le pari de l’amour.
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 14 mai : 18h15
jeudi 15 mai : 20h30
vendredi 16 mai : 18h15
samedi 17 mai : 14h
dimanche 18 mai : 18h15
lundi 19 mai : 14h
mardi 20 mai : 20h30
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Diego Velázquez, peintre des rois et des humbles, maître du hors-champ et des mises en abyme, se trouve au cœur d’un voyage cinématographique défiant les conventions. De la profondeur hypnotique des Ménines aux niveaux de lecture vertigineux des Fileuses, L’Énigme Velázquez s’attache à élucider une question troublante : comment cet artiste, admiré par des génies tels que Manet et Dalí, demeure-t-il si souvent en marge de la mémoire collective ? Guidé par le fil symbolique de l’eau, métaphore du mouvement et de la réflexion, le film traverse les siècles et les continents, mêlant avec audace récits d’historiens, interprétations contemporaines et méditations sur l’héritage universel d’un maître inégalé.
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 30 avril : 18h15
jeudi 1 mai : 20h30
vendredi 2 mai : 18h15
samedi 3 mai : 14h
dimanche 4 mai : 18h15
lundi 5 mai : –
mardi 6 mai : –
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Enric Marco est le fondateur et le président de l’association des victimes espagnoles de l’Holocauste. À l’approche d’une commémoration, un historien conteste son passé d’ancien déporté. Marco se bat alors pour maintenir sa version alors que les preuves contre lui s’accumulent…
En 1961, sous le régime franquiste, une équipe de tournage composée d’ethnomusicologues italiens part sur les routes du nord de l’Espagne pour récolter des chansons populaires de la résistance. Les enregistrements clandestins sont alors minutieusement récoltés et répertoriés. Près de quarante ans plus tard, une nouvelle équipe de tournage revient sur les pas de ce groupe intrépide et offre un second souffle aux bandes sonores d’origine. Les témoignages d’hier croisent ceux de notre époque et les voix des artistes d’aujourd’hui qui réinterprètent en groupe ou en toute intimité ces chants de résistance. LP.
En 1977, deux ans après la mort de Franco et dans l’urgence de la transition démocratique, l’Espagne vote la « loi d’amnistie générale », aussi connue comme « le Pacte de l’oubli », qui libère les prisonniers politiques mais interdit également le jugement des crimes franquistes. Comment reconstruire une nation et des individu·es soumis·es depuis toujours à la loi du silence bien que victimes des crimes et exactions du régime franquiste ? Tourné durant 6 ans, ce documentaire à la fois intense et pudique offre un éclairage sur le passé mais aussi le présent d’un pays fracturé. À travers les portraits et la persévérance de citoyen·nes rescapé·es du franquisme, nous découvrons la lutte bien actuelle d’un peuple voisin, contre l’oubli et l’indifférence, pour la vérité et la justice. Un film poignant, sobre et absolument nécessaire. LP.
1936 – David, jeune chômeur de Liverpool décide de rallier les forces républicaines en Espagne pour lutter contre le franquisme. Ken Loach, fidèle à lui-même, prend le parti des Républicains, en s’appuyant sur les rêves et les luttes d’une petite brigade cosmopolite et fraternelle. Ce bel élan révolutionnaire fait naître (ou perpétue) en nous l’espoir en l’humanité. Des personnages forts et attachants (Icíar Bollaín ici en tant qu’actrice avant ses superbes réalisations – en autres -). Avec Ken Loach nous savons que même si l’Homme est vaincu parfois, le fascisme n’est pas une fatalité : « ¡ no pasaran ! ». CA.
La dictature franquiste des années 50 n’ignorait pas que le cinéma était un spectacle à même de nourrir l’imaginaire collectif. Contrôle et répression sont ainsi de mise lorsque Surcos (“les sillons”), aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs films espagnols de l’après-guerre, sort sur les écrans. Et quel parcours ! Vivement critiqué par l’Église et le pouvoir (et donc par le public) de par son aspect documentaire proche du néoréalisme, le film relate l’histoire d’une famille regagnant la ville à la recherche d’une vie meilleure, comme des milliers de familles espagnoles le firent à cette époque. Surcos parvint presque miraculeusement à passer entre les ciseaux de la censure, et fut même sélectionné en compétition à Cannes de 1952. OC.
avec Mireia Oriol, Urko Olazabal, Lucía Veiga, Carlos Serrano
Espagne, Italie | 2024 | 1h52
À la fin des années 90, Nevenka Fernández, 25 ans, élue conseillère municipale à Ponferrada, est victime de harcèlement moral et sexuel de la part du maire de la ville, le charismatique et très populaire Ismael álvarez. Malgré l’isolement dans lequel elle se trouve, elle décide de dénoncer ses agissements et lui intente un procès. Inspiré de faits réels, le film retrace le combat de la jeune femme pour sa dignité face à l’emprise et à l’environnement patriarcal et machiste dans lequel elle évolue. L’actrice, Mireia Oriol, est impressionnante, personnage complexe à la fois fragile et déterminé qui réussit à s’imposer en dépit de la pression sociale, vingt ans avant l’arrivée de la vague MeToo. DE.
Natalia, la trentaine, se retire dans un village de la campagne espagnole pour échapper en télétravail au quotidien stressant de la ville. Le film nous installe dans la vie de ce village, de ses habitant·es, d’un chien, de ses rituels, jusqu’au coup de sonnette d’un habitant venu lui faire une proposition directe. Peu à peu se dévoilent, l’air de rien, les relations en profondeur loin des clichés bien-pensants sur la vie à la campagne. On y suit aussi toutes les déclinaisons de l’effet de cette arrivée d’une femme seule sur les habitant·es, particulièrement les hommes. L’intensité qui se dégage d’un regard profond sur le quotidien du village et le développement loin des conventions de l’histoire d’amour en fait un film fort sur, oui, la nature humaine. IA.
– Prix du meilleur second rôle, Festival de San Sebastian 2023 / 7 nominations dont Meilleur film, Goya 2024
Par son titre, par le proverbe écrit en début du film, par son sujet, cette lumineuse chronique d’un été, se situe dans la filiation d’Eric Rohmer. Une jeune femme, Eva, décide de passer le mois d’août à Madrid dans un appartement prêté par un ami. Elle veut prendre le temps de s’interroger sur elle-même et de devenir « une vraie personne ». Elle accueille l’imprévu et le provoque aussi. Le film, sans enjeu dramatique, est une merveilleuse errance, faite de rencontres et de douces réflexions sur la vie. Un magnifique portrait de femme porté par une actrice éblouissante. NT.
– Prix de la Meilleure interprétation féminin, prix du meilleur scénario, Festival du film espagnol Cinespaña de Toulouse 2019 & Nomination au Meilleur film étranger, Césars 2021
avec Agustín González, Carmen Maura, Mercedes Sampietro
Espagne | 1980 | 1h38
Rencontres
Au début des années 80, les réalisatrices espagnoles se comptent sur les doigts d’une main. Pilar Miró en fait partie. Avant de mener la plus grande réforme du cinéma espagnol (permettant par exemple l’essor du cinéma indépendant), elle réalise Gary Cooper, que estás en los cielos. Ce film va à l’encontre de tout ce qui caractérise alors le modèle féminin du franquisme : “bonne patriote, bonne chrétienne et bonne épouse”. Il raconte 3 jours de la vie d’une réalisatrice de télévision renommée qui se voit diagnostiquer un cancer de l’utérus qui l’empêchera d’avoir des enfants. Elle décide face à cette situation de passer sa vie en revue. Le personnage d’Andrea marquera les esprits en incarnant la femme moderne de la transition démocratique espagnole. OC.
– Prix de la Meilleure actrice, Festival international du film de Moscou 1981
avec José Luis Alonso, Matilde Artero, Mariano Azaña
Espagne | 1953 | 1h20
Ana Mariscal est une des rares cinéastes espagnoles à être parvenue à tourner pendant la période franquiste. Actrice et pionnière dans le domaine de la production et de la réalisation, elle réalise Segundo López, son premier film, comédie inspirée et rare film néoréaliste du cinéma espagnol. Celui-ci raconte l’histoire d’un homme d’Estrémadure qui décide de vendre son modeste commerce familial et de partir à Madrid (toujours ravagée par la guerre) pour tenter sa chance. Il va y apprendre les péripéties de la ville pour un homme trop gentil et rencontrer un adolescent errant avec qui il va se lier d’amitié. Un film étonnant, parfois foutraque, ce qui le rend drôle et vraiment attendrissant. OC.
Synopsis : Beatrice Hunsdorfer, femme abandonnée de quarante ans, élève seule ses deux filles de treize et dix-sept ans. Elle tente de rompre la routine en faisant des rencontres qui sont toujours de courte durée.
Prix d’interprétation féminine pour Joanne Woodward, Festival de Cannes, 1973
séance unique mercredi 16 avril | 20h30 | Garenne Vannes
avec João Pedro Mariano, Ricardo Teodoro, Ana Flavia Cavalcanti
Brésil, France, Pays-Bas | 2024 | 1h47
Synopsis : À sa sortie d’un centre de détention pour mineurs, Wellington se retrouve seul et à la dérive dans les rues de São Paulo, sans nouvelles de ses parents et sans ressources pour commencer une nouvelle vie. Il fait la rencontre de Ronaldo, un homme mûr qui lui enseigne de nouvelles façons de survivre. Peu à peu, leur relation se transforme en passion conflictuelle.
Semaine de la Critique, Cannes, 2024
en présence de Marcelo Caetano le réalisateur, dans le cadre d’une tournée proposée par Cinéphare. mardi 8 avril | 20h30 | Garenne Vannes
Le 02.05.25 : Attention ! Notre équipe étant sur le festival (accueil au cinéma Garenne) puis en congés, les adhésions faites en ligne ne seront traitées qu'à partir du 19 mai. Merci Ignorer