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Le Syndrome des amours passées [AVANT-PREMIÈRE]

de Ann Sirot et Raphaël Balboni
avec Lucie Debay, Lazare Gousseau
Belgique, France | 2023 | 1h29 | VF

Rémy et Sandra n’arrivent pas à avoir d’enfant car ils sont atteints du Syndrome des Amours Passées. Pour guérir, il n’y a qu’une seule solution : il doivent recoucher une fois avec tou.te.s leurs ex.

SOIRÉE D’OUVERTURE DE SAISON [ mardi 12 septembre 2023 ] à partir de 20h00
Film projeté à 20h30 au Cinéville Garenne

L’avis de l’équipe : Comment aborder des sujets graves et sérieux avec légèreté et humour ? Prenez une bonne dose de créativité, une bande originale palpitante, des décors surprenants et des comédien·nes épatant·es, et vous obtiendrez la recette toujours plus réussie d’Ann Sirot et Raphaël Balboni !
Le duo que nous avions eu le plaisir d’inviter pour Une vie démente lors des Rencontres 2022 signe ici un second film époustouflant par la justesse de ses dialogues et la force de son scénario. Rien n’est laissé au hasard mais tout est surprenant. Le Syndrôme des amours passées est un voyage dans l’intimité d’un couple, dans leur quête touchante, colorée et rocambolesque de la parentalité. Un trésor d’inventivités dont on ressort à la fois rempli·es et léger·es ! Une prouesse. LP.

[+ d’infos sur le film] : ici

[le dossier de presse] :

Mes petites amoureuses

de Jean Eustache
France | 1974 | 2h03 | VF

Daniel est un jeune garçon taiseux élevé par sa grand-mère à la campagne, dans un milieu modeste. Quand il atteint l’âge de 13 ans, sa mère, qui vit avec un ouvrier agricole dans un tout petit appartement à Narbonne, décide de le prendre avec elle. Daniel arrête l’école à contrecœur et entre comme apprenti chez un réparateur. Il se lie d’amitié avec d’autres qui passent leur temps libre au café, à fumer et à échafauder des stratégies pour séduire les filles.

SOIRÉE ÉVÉNEMENT [ mercredi 04 octobre 2023 ] à 20h00 au Cinéville Garenne

L’avis d’une plume Cinécran : De cet événement qu’est la restauration des films d’Eustache, nous avons choisi Mes petites amoureuses. Un an après le noir et blanc et le 16 mm de La maman et la putain, c’est en couleur et en 35 mm que le chef-opérateur Néstor Almendros fixe ce passage à l’adolescence. Celui qui avait travaillé avec Rohmer, Schroeder, Truffaut et Pialat éclaire le jeune Daniel d’une lumière simple et naturelle afin de raconter sa curiosité sensuelle pour le monde, son quotidien de jeux, de provocations, de troubles. Devant ce film autobiographique – « travail de restitution d’une réalité vécue » selon Eustache – on est d’autant plus ému de comprendre l’observation comme passion fondatrice de son cinéma autodidacte. C’est miraculeusement qu’Eustache ramena au présent d’un film le regard advenant des souvenirs qui le composent. Paul Aymé (qui présentera la séance).