de Myroslav Slaboshpytskiy, avec Grigoriy Fesenko, Yana Novikova, Rosa Babiy /// Ukraine – 2014 – 2h12 – Interdit aux moins de 16 ans

Sergey, sourd et muet, entre dans l’internat d’une institution spécialisée à Kiev. Il y subit les rites d’une bande qui fait régner l’ordre avec trafics et prostitution. Il parvient à en gravir les échalons mais tombe amoureux de la jeune Anna, membre de cette tribu, qui vend son corps pour survivre et quitter l’Ukraine. Il devra briser les lois de cette hiérarchie sans pitié. Un film audacieux, très maîtrisé, dérangeant, tourné en langue des signes volontairement non sous-titrée. Une expérience inédite, radicale et sidérante qui a reçu Le Grand Prix de La Semaine de la Critique à Cannes.

de Tony Gatlif, avec Céline Sallette, Rachid Youcef, David Murgia /// France – 2014 – 1h44

Dans le sud de la France, au cœur du mois d’août, Geronimo, une jeune éducatrice, veille à apaiser les tensions entre des jeunes de différentes communautés. Tout bascule quand une adolescente d’origine turque s’échappe de son mariage forcé pour retrouver son amoureux, un jeune gitan. Leur fuite met le feu aux poudres entre les deux clans.

Chronique sociale, comédie musicale façon West Side Story, un film coloré, très rythmé entre flamenco et hip-hop, plein d’énergie et de fougue.

d’Andreï Zviaguintsev, avec Alexeï Serebriakov, Elena Liadova, Vladimir Vdovitchenkov /// Russie – 2014 – 2h21

Kolia est garagiste, il vit dans une petite ville au bord de la mer de Barents, au nord de la Russie, avec sa femme et son fils. Le maire de la ville a  des projets immobiliers et pour cela souhaite s’approprier les biens de Kolia. Il tente d’abord de les acheter mais Kolia ne supporte pas l’idée de perdre ce qu’il possède ainsi que la beauté qui l’entoure. Le maire devient alors plus agressif…

Un tableau implacable de la Russie gangrenée par la corruption et la mafia sur fond de paysages majestueux et désolés avec une photographie somptueuse.

Prix du scénario au  Festival de Cannes.

de Stéphane Manchematin et Serge Steyer, avec Patrick Neu /// France – 2014 – 1h20

Dans les Vosges où il vit en retrait du monde, un artiste façonne, à son rythme, une œuvre énigmatique et singulière, à la fois contemporaine et sans âge. Au fil des saisons, entre travail concret et œuvres rêvées, entre précision du geste et économie de mots, entre promenades en forêt et brefs allers-retours à la capitale, Patrick Neu relie l’art des maîtres anciens à la création contemporaine. On approche progressivement l’univers du personnage, son espace-temps, son intimité.

Prix spécial du Jury au festival international du film Nancy-Lorraine

« LE GOLEM » (« Der Golem : Wie er in die Welt kam ») de Paul Wegener et Carl Boese /// Allemagne – 1920 – 1h24

Pour protéger les juifs menacés d’être chassés du ghetto qu’ils occupent aux portes de la ville de Prague, le rabbin Loew façonne un colosse d’argile auquel il va donner vie grâce à la magie : le Golem. La créature devient vite incontrôlable et terrifiante. Le Golem est un classique du cinéma, inspiré d’une légende issue de l’imaginaire tchèque. La version de 1920 revient aux origines du mythe.

NLF3

Le trio parisien NLF3, au rock inventif et à la fascinante singularité, accompagné pour l’occasion du guitariste expérimental finno-américain Erik Minkkinen, propose une vraie relecture et une redécouverte du film de Paul Wegener. La musique composée pour « Le Golem » est sombre, onirique, torturée et contrastée, une réappropriation très personnelle utilisée pour contourner le caractère parfois austère du cinéma expressionniste.

Tarifs : Abonné* et réduit 7€ | Prévente 9€ | Sur place 12€
*Abonnés l’Echonova et Ciné Liberté, adhérents Cinécran et Bruit Défendu
Points de vente habituels : Fnac, Carrefour, Leclerc, Hyper U, www.digitick.com, L’Echonova, etc.
Partenariat cinécran / L’Echonova / Le Bruit défendu / Cinéville

de David Trueba -2003 – Espagne – 1h59 – avec Ariadna Gil, Diego Luna, Ramon Fontsere
fiction -distributeur : IbériFilms

Une romancière a abandonné sa carrière d’écrivain pour enquêter sur une histoire réelle survenue au cours des derniers jours de la
Guerre Civile : l’écrivain phalangiste Rafael Sánchez Mazas a été victime d’une fusillade avec cinquante autres prisonniers, mais a
réussi à s’enfuir dans le bois et à se cacher. Apparemment, un des soldats à sa recherche qui passait la zone au peigne fin l’a trouvé,
mais l’a laissé s’échapper. La romancière reconstitue les pièces de cette histoire aux multiples personnages et toute de contradictions.
Dans son investigation, sans le savoir, elle ne cherche pas seulement à trouver la vérité, elle cherche à se retrouver elle-même

Excellente adaptation du roman de Javier Cercas. Toute à sa quête, Lola interroge obstinément le passé. Mais le mystère du titre, qui renvoie à une célèbre défaite antique, se résout peut-être dans ce regard où tout se joue entre le républicain vaincu qui tient en joue le fasciste traqué et l’épargne, ou dans le mélancolique Soupir d’Espagne d’un paso doble. La guerre finie, est-il besoin de nommer les héros ?

de Victor Erice – 1973 – Espagne – 1h38 – avec Ana Torrent, Isabel Telleria, Fernando Fernán Gómez
fiction -distributeur : Carlotta Films

Espagne, 1940 ; peu après la fin de la guerre civile. Un cinéma itinérant projette « Frankenstein » dans un petit village perdu du
plateau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et parmi eux, la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage terrifiant. Partageant leur solitude dans une grande maison, Ana et sa soeur Isabel s’inventent un univers parallèle, partent
explorer les alentours du village et découvrent une vieille bergerie abandonnée au pied d’une colline, avoisinant un puits mystérieux…

Considéré comme l’un des chefs d’oeuvre du cinéma espagnol, le film s’attache à montrer l’univers fantasmagorique d’une petite fille que son innocence conduira à approcher des vérités cachées. La fascination du monstre, la confrontation à la mort, et à la réalité cruelle de l’Histoire font de ce film une critique subtile de la dictature franquiste au lendemain de la guerre civile.

 Séance à l’I.U.T. de Vannes

de Joe Wright // USA -2009- 1h57

Steve Lopez est dans une impasse. Le journal pour lequel il travaille est en pleine crise, son mariage est un échec, et le temps où il aimait son métier de journaliste est bien loin. Et puis un jour, dans la rue, il entend de la musique. Un étrange vagabond, Nathaniel Ayers, joue de toute son âme, et même si son violon n’a que deux cordes, une émotion unique surgit.

Pour Steve, l’étonnant violoniste est d’abord un bon sujet pour sa chronique, et il va peu à peu percevoir tout le mystère qui entoure ce personnage. Le journaliste décide de sortir Ayers de la rue et de le rendre au monde de la musique. Alors qu’il s’acharne à sauver la vie de ce sans-abri hors norme, Steve Lopez se rend peu à peu compte que c’est finalement Ayers qui, à travers sa passion dévorante, son obstination à rester libre et ses tentatives courageuses pour nouer des liens avec les autres, va profondément le changer…

Mardi 12 mars – 20h30

La séance sera précédée d’une présentation du film et de la semaine de la santé mentale par des professionnels de santé :

– Les assistantes sociales de l’EPSM MORBIHAN ;

– L’équipe mobile de précarité de Vannes ;

– L’équipe du centre médico-psychologique de Vannes.

Ces échanges se poursuivront au CEAS autour d’un verre et de quelques tartines.

Renseignements complémentaires :

Cinécran, 6 rue de la porte Poterne – 56000 Vannes

02 97 63 67 73        Cinecran56@wanadoo.fr             www.cinecran.org

Cinéville Garenne – 12 bis rue Alexandre Le Pontois- VANNES

de Philippe Béziat /// France – 2012 –1h52

Printemps 2011. Jean-François Sivadier met en scène “La Triaviata”, à Aix en Provence, sous la direction de Louis Langrée. Natalie Dessay est Violetta. Pendant deux mois, des salles de répétitions aux coulisses du théâtre de l’Archevêché, une équipe de cinéma a suivi leur travail au plus près. Un documentaire qui éclaire admirablement cette œuvre, cette femme, ce mythe.

Le temps d’un regard dans le métro, une fille est troublée par une autre fille.

Comme chaque semaine, Giselle prépare le thé en attendant l’arrivée de son amie Mariette. Le thé accompagne une partie de jeu de leur invention, savamment dessiné par Giselle et découpé à l’intérieur de lettres d’expropriation. Cette fois-ci, Giselle décide de piéger Mariette.

Un homme s retrouve confronté à une gamine lors d’un tournoi d’échecs. Il croit la battre facilement mais c’est elle qui le ridiculise ensept coups. Vexé, il part en voiture mais la guigne le poursuit, il tombe en panne. Une jolie femme s’arrête pour l’aider à réparer sa voiture. Quand soudain…

de Carole Mathieu-Castelli – 2012 – France – 15’ producteur : Makam Prod

Après jugement, Antonin Monterno a obtenu la garde de sa fille, Mila, deux week-ends par mois et la moitié des vacances scolaires. Très atteint par cette
séparation, il décide de passer une journée de plus avec elle…

La vie de deux personnages qui se suivent au-delà des murs.

de Bruno Collet – 2012 – France – 9’50 (animation) – producteur : Vivement Lundi !

Lors de l’anniversaire d’Emile, un événement fait ressortir son passé d’ancien combattant.
Un passé qu’une partie de sa famille ne veut plus entendre.

de Germán Roda – 2012 – Espagne – 4’ – producteur : Estacion Cinema

Bonjour, mon nom est Alba, j’ai 4 ans et mon père est réalisateur.

de Jean-Frédéric Eerdekens – 2012 – Belgique – 14’ – producteur : Climax Films

«Depuis la mort de maman dans un accident de voiture, papa ne fait que pleurer. Moi, je me déplace dans «fauteuil», mon fauteuil roulant. Dans la maison, c’est comique, tout a rétréci, on a l’impression de jouer à la dînette des filles. Le jour où nous avons trouvé une machine à remonter le temps, papa était d’accord de m’aider à retourner dans le passé.»

en présence du réalisateur du 1er prix Jean-Frédéric Eerdekens

Dans un Paris militairement divisé en deux comme l’ancien Berlin est-ouest, Inès Raymond reçoit, rive droite, des hommes et des femmes qui demandent un Visa pour la Rive Gauche. Chacun a ses raisons et ses rêves de vouloir «passer» la Seine, mais Inès doit respecter les nouvelles consignes.

David explique à sa petite amie pourquoi il n’ira pas à l’anniversaire de sa belle-mère.

Laura et Guille, un jeune couple qui visite l’appartement d’Amparo – une veuve qui vit seule – la veille de Noël pour l’acheter. Ils trouvent une vieille femme qui semble plus intéressée par le fait de connaître leur vie que par la vente de son son appartement. Les trois personnages développent une relation qui va affecter leurs existences.

Paris, 1950. Un boucher totalement déprimé à la suite du décès de son épouse a perdu toute raison de vivre. Il va rencontrer alors une mouche taquine.

de Carlos Sorín, avec Alejandro Awada, Victoria Almeida /// Argentine – 2012 – 1h18

A la recherche d’un nouveau départ, Marco décide de partir en Patagonie s’initier à la pêche au requin. Ce nouvel hobby n’est pas l’unique raison de son arrivée dans la petite ville de Puerto Deseado. Il veut surtout retrouver sa fille qu’il a perdue de vue depuis longtemps. Un film d’une grande humanité par le réalisateur de “Historias minimas”.Prix spécial du jury au festival de San Sebastián.