de Halfdan Ullmann Tøndel avec Renate Reinsve, Ellen Dorrit Peterson, Øystein Røger
Allemagne, Pays-Bas, Norvège, Suède | 2025 | 1h57
Synopsis :
Lorsqu’un incident se produit à l’école, les parents des jeunes Armand et Jon sont convoqués par la direction. Mais tout le monde a du mal à expliquer ce qu’il s’est réellement passé. Les récits des enfants s’opposent, les points de vue s’affrontent, jusqu’à faire trembler les certitudes des adultes…
Caméra d’Or, Festival de Cannes, 2024
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 23 avril : 18h15
jeudi 24 avril : 20h30
vendredi 25 avril : 18h15
samedi 26 avril : 14h
dimanche 27 avril : 18h15
lundi 28 avril : 14h
mardi 29 avril : 20h30
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
de Rúnar Rúnarsson avec Elín Hall, Mikael Emil Kaaber, Katla Njaálsdóttir
Islande, Pays-Bas, Croatie, France | 2024 | 1h20
Synopsis :
Le jour se lève sur une longue journée d’été en Islande. D’un coucher de soleil à l’autre, Una une jeune étudiante en art, rencontre l’amour, l’amitié, le chagrin et la beauté.
Film d’Ouverture Un Certain Regard, Festival de Cannes, 2024
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 16 avril : –
jeudi 17 avril : 20h30
vendredi 18 avril : 18h15
samedi 19 avril : 14h
dimanche 20 avril : 18h15
lundi 21 avril : 14h
mardi 22 avril : 20h30
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
de Frédéric Farrucci avec Alexis Manenti, Mara Taquin, Théo Frimigacci
France | 2025 | 1h27
Synopsis :
En plein cœur de l’été, Joseph, l’un des derniers bergers du littoral corse, voit son terrain convoité par le milieu pour un projet immobilier. Il refuse de céder. Cela signerait la fin d’un monde. Quand il tue accidentellement l’homme venu l’intimider, il est forcé de prendre la fuite et devient la proie d’une traque sans répit du sud au nord de l’île. Portée par sa nièce Vannina, la légende de Joseph, incarnant une résistance réputée impossible, grandit au fil des jours et se propage dans toute la Corse….
Sélection officielle, Festival de Venise 2024
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 9 avril : 18h15
jeudi 10 avril : 20h30
vendredi 11 avril : 18h15
samedi 12 avril : 14h
dimanche 13 avril : 18h15
lundi 14 avril : 14h
mardi 15 avril : 20h30
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
de Saïd Hamich avec Ayoub Gretaa, Anna Mouglalis, Grégoire Colin
Belgique, France, Maroc | 2025 | 1h57
Synopsis :
Tout public Nour, 27 ans, a émigré clandestinement à Marseille. Avec ses amis, il vit de petits trafics et mène une vie marginale et festive… Mais sa rencontre avec Serge, un flic charismatique et imprévisible, et sa femme Noémie, va bouleverser son existence. De 1990 à 2000, Nour aime, vieillit et se raccroche à ses rêves.
Semaine de la Critique, Cannes, 2024
LES SÉANCES À LA GARENNE
mercredi 2 avril : 18h15
jeudi 3 avril : 20h30
vendredi 4 avril : 18h15
samedi 5 avril : 14h
dimanche 6 avril : 18h15
lundi 7 avril : 14h
mardi 8 avril : –
Visionnez la bande-annonce pour avoir un avant-goût !
Anne n’a que la peinture pour échapper à sa vie morose. Malheureusement, dans la socièté très contrôlée et hiérarchisée dans laquelle elle vit, peindre et accéder aux couleurs est quasiment impossible. Mais Anne ne compte pas se soumettre si facilement aux règles, quitte à prendre des risques pour sa propre vie.
Portrait du torero Andrés Roca Rey avant, après et pendant sa lutte contre le taureau. Film de codes, de superstitions, quasi film d’hypnose tant il enchâsse des rapports d’attention absolue, Tardes de soledad prolonge le mystère sacrificiel à l’œuvre dans la corrida, en-deçà ou au-delà de ce qu’elle évoque (art ou obscénité). Serra substitue au public de l’arène celui de la salle de cinéma dans un formalisme à couper le souffle. Avec l’idée que « la caméra est là pour voir ce qui n’est pas visible à l’œil nu », nous ne pouvons qu’attester que ce qui relie le torero et le taureau n’appartient qu’à eux-seuls. PA.
Segundo Premio est un film évocateur qui nous plonge dans l’univers du rock indépendant espagnol des années 90, inspiré de l’histoire du groupe mythique Los Planetas. À travers une mise en scène immersive, il explore les tourments de la création artistique, les excès et les tensions internes du groupe. Ce film capte l’essence d’une époque où la musique était une échappatoire autant qu’un piège. L’atmosphère psychédélique nous transporte vers une ère de liberté et d’insouciance, nous rappelant aussi que l’art naît souvent du chaos et de la douleur. Segundo Premio, est une chanson à l’amitié. DF.
avec Maribel Verdú, Macarena García, Daniel Giménez Cacho
Espagne | 2012 | 1h44
Et si Blanche-neige, le conte de Grimm, n’était au fond qu’une histoire de Noir et de Blanc, avec son héroïne pure comme la neige et sa reine sombre et cruelle ? Et si, loin des palais royaux, les souverains et princesses, devenu·es matador et torera, régnaient dans les arènes espagnoles ? Alors les nains, las de siffler en travaillant dans la mine, partiraient sur les routes pour vendre aux badauds une parodie de corrida. Cela pourrait s’appeler Blancanieves. Voilà, en 2012, le pari audacieux de Pablo Berger dans un film muet, en noir et blanc mais résolument moderne, subtilement décalé, aux images lumineuses et à l’énergie réjouissante. JG.
avec Antonio Gades, Cristina Hoyos, Juan Antonio Jimenez
Espagne | 1981 | 1h12
Rencontres
Le 1er film de la trilogie flamenca, est une véritable déclaration d’amour au flamenco. Documentaire, film-ballet, spectacle filmé, le film est le fruit d’une collaboration avec le danseur et chorégraphe Antonio Gadès et sa troupe, qui adaptent l’œuvre de Federico García Lorca écrite en 1933. Le réalisateur nous transporte dans une répétition générale de la troupe, des coulisses où danseur·ses, chanteur·ses et musicien·ses arrivent, jusqu’à leur performance sur scène d’une pièce qui explore les thèmes de la passion et de la mort à travers l’histoire tragique d’un mariage. NT.
Le mercredi 07 mai | 16h15 | Garenne – Salle 2 avec Amigos de España Le samedi 10 mai | 16h15 | Garenne – Salle 1 avec Amigos de España
À la rencontre de l’association vannetaise Amigos de España, nous leur avons montré notre sélection pour qu’ils et elles puissent accompagner un film coup de cœur. Presque sans surprise, c’est Noces de sang qui a eu leur préférence.
DOG (c’est bien un chien !) vit à Manhattan et la solitude lui pèse. Il construit un robot et ils deviennent les meilleurs amis du monde. Un jour, après une journée de plage et de baignades, Robot rouille au point de ne plus pouvoir bouger. Les amis vont être séparés mais gardent l’espoir de se retrouver un jour… Pablo Berger nous avait épaté·es avec son Blancanieves (p.36), un film muet en noir et blanc. Ici, c’est le domaine de la couleur et de la musique réjouissante de la B.O. jazzy ainsi que des titres des années 70/80 qui prennent allégrement le pas ! On se balade à New-York comme si l’on y était. Tendresse, amitié, drôlerie nous émeuvent autant que nous amusent. Vous vous souviendrez longtemps de ce bijou d’animation. CA. NOTRE CONSEIL : À PARTIR DE 7 ANS
– Meilleur film d’animation, meilleur scénario adapté, Goyas 2024
Le sujet, très inspiré de l’enfance de la réalisatrice, annonçait un mélodrame. Mais Carla Simón a choisi une retenue émouvante pour raconter cet été vécu ici par Frida 6 ans : elle quitte Barcelone pour la campagne où elle va vivre chez son oncle et sa tante après la mort de ses parents. Le film privilégie les sensations de la fillette dans sa découverte de la forêt, dans ses relations conflictuelles ou complices avec sa nouvelle famille, puis dans l’acceptation du deuil et du chagrin. Une mise en scène naturaliste qui met en valeur le jeu exceptionnel des deux enfants. Un film sur l’enfance à hauteur d’enfant. NT.
– Meilleur premier film, Berlinale 2017 | Meilleur scénario original et meilleure réalisation, Goyas 2018
José Luis Guerín a filmé pendant 18 mois la construction d’un immeuble d’habitation situé sur une place du quartier populaire El Raval aussi nommé Barrio Chino, à Barcelone. On y croise les habitant·es, enfants, femmes, hommes, chats, qui y vivent, travaillent, font leurs courses, vont à l’école et passent devant cet énorme chantier. Mais aussi les ouvriers, maîtres d’œuvres, artisans et plus tard, les futurs acquéreurs. Le film est le temps du chaos et de la reconstruction, avant l’avènement d’un nouvel ordre des choses. On assiste à la vie, simple et passionnante, aux liens qui perdurent, à ceux qui s’inventent, au surgissement du passé lorsqu’est découvert un site archéologique, à ce que ce changement-là fait à la terre et aux humains. AP.
avec Omero Antonutti, Sonsoles Aranguren, Icíar Bollaín
Espagne | 1983 | 1h35
Fin des années 50, nord de l’Espagne. La jeune Estrella est très attachée à son père, curieuse de son rapport au monde et de son passé. Une dizaine d’années après L’Esprit de la ruche, Víctor Erice continue de filmer l’Espagne depuis l’enfance en adaptant un roman d’Adelaida García Morales. Sous sa simplicité, ce film sur la complexité de la démythification libère une grande puissance sensorielle, à l’opposé d’un style outrancier. Comme toujours chez Erice, le franquisme tient davantage du filtre que de la présence directe, le cinéma tient plusieurs rôles et le temps règle les rapports, seule justice qui vaille. PA.
avec José Antonio Mejías, Julia Caba Alba, Ángel Díaz,
Espagne | 1964 | 1h35
Rencontres
Dans ce village ancestral, si banal mais tant aimé, on n’a pas de noms mais seulement des surnoms (le teigneux, le bouseux, la guigne,…). Quand on y est enfant, on occupe les lieux en multipliant bravades et facéties les plus excessives. Quand on y est adulte, on assume le labeur des petits métiers avec pour seul horizon le dur chemin de Dieu. Le père de Daniel rêve pour son fils d’une autre voie. La caméra d’Ana Mariscal accompagne avec une vitalité communicative l’effervescence du village et nous entraîne dans son univers où la satire souvent hilarante côtoie une émotion subtile face aux drames. JG.
de Rodrigode Alejandro Rojas et Juan Sebastián Vásquez
avec Alberto Ammann, Bruna Cusí, Ben Temple
Espagne | 2023 | 1h17
Projetant de démarrer une nouvelle vie aux États-Unis, Diego et Elena quittent Barcelone pour New-York. Mais à leur arrivée à l’aéroport, la Police des Frontières les interpelle pour les soumettre à un interrogatoire. De proche en proche, au fil de questions administratives apparemment anodines, les voilà pris au piège d’une lente plongée dans l’intimité de leur histoire. Huis clos diaboliquement construit, glaçant, filmé au cordeau par une caméra qui capte chaque mouvement émotif, au montage nerveux et implacable, captivant de bout en bout qui n’a rien à envier à un excellent thriller psychologique. Brrrr ! IA.
As Bestas est un thriller rural haletant où un couple de Français s’installe dans un village reculé de Galice, déclenchant une haine viscérale chez deux frères. La jalousie, la rancœur et la xénophobie nourrissent une tension parfois insoutenable, transformant leur quotidien en un cauchemar qui vire jusqu’à la tragédie. L’atmosphère oppressante du film et la cruauté des antagonistes sont troublantes, où la violence latente explose brutalement. Un film qui expose la noirceur humaine avec une justesse terrifiante, aussi bien la bestialité d’un machisme dépassé que la persévérance et la force des femmes qui lui résistent. DF.
Au milieu de ce lobby d’immeuble – à côté de l’ascenseur – travaille César, un concierge modèle, prêt à tout pour aider ses habitant·es, sauf si leur bonheur s’avère trop apparent. Dans ce film, Jaume Balagueró, plus connu pour avoir co-réalisé [REC], abandonne le fantastique pour le pur thriller, en embrassant complètement le point de vue de l’antagoniste. Luis Tosar qui interprète notre concierge livre toute l’ambivalence de ce personnage, oscillant entre machiavélisme et pathétisme. Grâce à son écriture maîtrisée sans surenchère et sa réalisation sobre mais tout à fait efficace, on se surprendra même à être du côté de César dans une séquence pleine de tension. NP.
Dans l’enfer de la guerre se développe secrètement un monde imaginaire. Espagne, 1944. La jeune Ofélia déménage avec sa mère chez le cruel et autoritaire capitaine Vidal. Elle découvre, au fond du jardin, un mystérieux labyrinthe qui va faire basculer sa vie. De la rencontre avec Pan, créature magique et gardien du lieu, va naître une aventure initiatique dont Ofélia est (malgré elle) la protagoniste. Guillermo Del Toro nous emmène dans un récit fantastique, à la fois sombre et poétique, où l’enfance se confronte à l’horreur humaine. Un univers plein de fantaisie qui se mêle à un monde vide de sens. Une œuvre atypique qui évoque sans ambage le passé franquiste du pays. Le Labyrinthe de Pan reste aujourd’hui une référence du cinéma espagnol. AM–W.
avec Andrea Varela, David Rodríguez (III) et Antía Mariño
Espagne | 2024 | 1h23
INÉDIT
Le premier long métrage de fiction de Sonia Méndez, As Neves (« les neiges »), situe son action dans un village montagneux de Galice. Au cours d’une fête, une jeune fille disparaît alors qu’une tempête de neige approche de la petite commune. Une vidéo filmée sans son consentement serait à l’origine de cette disparition inquiétante. S’ensuit une enquête difficile, où se mêlent la culpabilité du groupe de jeunes présent·es, l’oubli occasionné par la consommation de drogue et l’urgence de retrouver la disparue. As Neves se pose en portrait d’une jeunesse à des lieues du monde des adultes, qui peinent à partager ce que leurs enfants ressentent, désirent ou simplement vivent. OC.
Dans l’Espagne franquiste des années 1970, Maria aide les femmes de son village à accoucher, et parfois également à avorter en dépit de l’interdit. Lorsqu’elle est contrainte après un drame de quitter son village, elle réussit à gagner le Portugal grâce à l’aide d’autres femmes. Le film est une immersion subtile dans l’intimité de l’univers féminin. Le rythme des séquences rend justice à la beauté des gestes effectués par et pour les femmes. Les paysages comme les personnages sont magnifiquement filmés dans une ambiance poétique et onirique qui dessine en creux la dictature machiste. ILC.
Le 02.05.25 : Attention ! Notre équipe étant sur le festival (accueil au cinéma Garenne) puis en congés, les adhésions faites en ligne ne seront traitées qu'à partir du 19 mai. Merci Ignorer