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Good vibrations – INÉDIT –

De Glenn Leyburn et Lisa Barros D’Sa avec Richard Dormer, Jodie Whittaker, Dylan Moran, Liam Cunningham /// Grande-Bretagne/Irlande – 2012 – 1h43.
Années 70. Le conflit nord-irlandais (The Troubles) est à son comble et Belfast connaît une période d’agitation politique et de violence. Terri Hooley est militant mais aussi fan de musique. Sa passion est la plus forte et il décide d’ouvrir un magasin de disques : « Good vibrations ».  Il découvre la musique Punk, entraîne des jeunes avec lui. Rapidement il se retrouve à la tête d’une petite bande bien décidée à faire de leur  rébellion une sorte de communion autour de la musique.
Un thriller musical des plus réjouissants ! Les réalisateurs ont voulu à travers cette chronique rendre hommage au fondateur du label « Good  vibrations », Terri Hooley, originaire de Belfast, qui a contribué au rayonnement de la musique Punk.

Prix de l’image au Festival du cinéma britannique de Dinard 2012

Nora – INÉDIT –

de Pat Murphy, avec Ewan Mc Gregor, Suzan Lynch /// Grande-Bretagne – 2000 – 1h46.
Le film est centré sur le personnage  de Nora Barnacle, serveuse à  Galway, En 1904 elle rencontre à  Dublin celui qui deviendra son mari,   l’écrivain Irlandais James Joyce ; Le  film évoque 10 ans d’une relation  beaucoup plus longue entre les  deux personnages : leur rencontre, leur vie à Trieste, les difficultés financières, la naissance des enfants, les incompréhensions et les bonheurs du couple, les batailles que Joyce mène avec ses éditeurs, et les censeurs pour sa  première œuvre : Dubliners.
Une image qui magnifie le rôle qu’a pu jouer Nora auprès de James Joyce, muse des personnages féminins de ses romans . Une belle reconstitution de cette époque.

Breakfast on Pluto

De Neil Jordan, avec Cillian Murphy, Liam Neeson, Stephen Rea /// Grande-Bretagne/Irlande – 2006 -2h00.
Patrick « Kitten » Brady a quitté son Irlande natale en quête d’une nouvelle vie dans le tourbillon londonien des années 70. En quête d’identité sexuelle, il devient travesti et côtoie le monde haut en couleur de la prostitution. Au gré de ses errances et de ses rencontres, « Kitten » va rapidement se trouver mêlé à un complot de l’IRA visant la capitale britannique.
Entre mélo décalé et comédie scintillante, ambiance glamrock, une évocation des années 70 avec une bande son superbe, interprété par un jeune comédien, Cillian Murphy, d’une candeur étonnante.

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Le Libraire de Belfast

De Alessandra Celesia ///France/ Royaume Uni – 2011 – 54min – Documentaire.
Libraire sans librairie, John Clancy partage cigarettes, tasses de thé et sa passion de la littérature dans sa petite maison en briques à Belfast.  Entouré de centaines de volumes invendus aux pages jaunies qui racontent le naufrage de la ville, il côtoie une jeune serveuse chanteuse adepte  de X-Factor, un rappeur couvert de cicatrices et un punk amateur d’opéra.
Des portraits de personnages hauts en couleur qui offrent une sorte de résistance joyeuse dans une ville meurtrie par les attentats et les émeutes.

Prix Ile d’or au Festival du film insulaire de Groix 2013.


The Butcher Boy

De Neil Jordan avec Eamonn Owens, Stephen Rea, Fiona Shaw /// Irlande – 1998 – 1h51.
Francie Brady évolue aux côtés d’un père alcoolique et d’une mère dépressive. Il se réfugie dans un monde secret et parfois violent dans lequel il entraîne son copain Joe. Sa solitude s’accroît à la mort de ses parents, ses rêves et ses visions prennent de plus en plus un caractère noir et destructeur.
C’est la voix off du personnage devenu grand qui nous entraîne dans les jeux et les mauvais tours de l’enfant qu’il a été. Le récit d’une enfance tourmentée dans une Irlande enfermée dans ses traditions et ses institutions. Une comédie satirique, décapante, dont le ton original ne peut laisser indifférent.

Ours d’argent du meilleur réalisateur à Berlin 1998

What Richard did

De Lenny Abrahamson, avec Jack Reynor, Lars Mikkelsen, Roisin Murphy /// Irlande – 2013 – 1h27.
L’avenir sourit à ce gagnant , Richard Karlsen, issu de la middle class Irlandaise, capitaine de l’équipe de rugby, admiré pour sa maturité et son calme. Il profite des derniers jours de l’été avant son entrée à l’Université ; mais il commet alors un acte qui bouleverse sa vie et celle de ses proches, parents et amis .
Jack Reynor réussit une prestation magnifique d’un personnage complexe qui connaît enfin le doute. Saura-t-il sortir grandi de cette épreuve?

Le film a reçu de nombreuses récompenses en Irlande
(meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario en 2013).

L’homme tranquille – Suivi de la leçon de cinéma –

De John Ford avec John Wayne, Maureen O’Hara, Barry Fitzgerald /// USA – 1952 – 2h09.
Sean Thornton est un ancien boxeur américain qui revient dans son Irlande natale, avec l’intention de racheter le bout de terre et la petite maison de ses parents. Il se heurte à Red Will Danahu, un paysan buté et dur en affaires. Sean aura gain de cause mais sa situation restera compliquée du fait de l’amour qu’il porte à Mary Kate, la sœur de Will.
Avec ce film inspiré d’une nouvelle de Maurice Walsh, entre humour et drame,  John Ford renoue avec ses racines. Il place cette tumultueuse romance dans une Irlande pleine de clichés sur les Irlandais, rustres et buveurs  (c’est la vision de beaucoup d’américains à l’époque). Gros succès critique et public. L’un des plus grands rôles de John Wayne.

Oscar du Meilleur réalisateur et de la meilleur photographie 1953.

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Korea – INÉDIT –

De Cathal Black, avec Donal Donnelly, Andrew Scott, Fiona Molony /// Irlande – 1995 – 1h30.
L’Irlande dans les années 50, période d’émigration de masse vers l’Amérique et de changement social. Un de ces émigrants, Luke Moran  meurt en Corée et son village est inondé de rumeurs au sujet de l’indemnisation reçue par la famille. John Doyle, un pêcheur d’anguilles, les entend, mais reste silencieux. Son fils réconforte Una Moran dont il tombe amoureux alors que Ben Moran, son père, est l’ennemi juré de John depuis la guerre civile. Se sentant trahi, John Doyle est prêt à sacrifier son fils.
Inspiré d’une nouvelle de John McGahern, une relation passionnelle entre un père et son fils, une histoire d’amour impossible entre deux adolescents dans une Irlande rurale, sombre et perturbée.

Goldfish Memory – INÉDIT –

De Lizz Gill, avec Sean Campion, Peter Gaynor, Flora Montgomery /// Irlande – 1h25.
Il est juste impossible de vivre sans amour. Une affirmation simple et une réalité autrement paradoxale. Clara aime Tom mais le surprend embrassant Isolde, alors Clara se laisse séduire par Angie. Angie cumule les histoires sans suite, voudrait une relation durable. Quant à  David, c’est l’inverse, surtout pas d’attaches… Suite de rencontres, de ruptures, d’histoires croisées, les personnages vont multiplier les expériences, hétéro, homo, bi, chacun essayant de résoudre l’énigme de la relation parfaite.
Un film sur la variété des relations amoureuses, qui ne manque pas d’humour et de dérision.

Hunger

De Steve Mc Queen, avec Michael Fassbender, Stuart Graham, Brian Milligan /// Grande-Bretagne/ Irlande – 2008 – 1h40.
En 1981 les séparatistes de l’IRA refusent de porter la tenue réglementaire des détenus de droit commun et mènent une grève d’hygiène à la  prison de Maze en Irlande du Nord. Ils veulent faire reconnaître par le gouvernement britannique leur statut de prisonniers politiques. Le  rapport de force qui s’instaure s’accentue encore quand Bobby Sands, meneur du mouvement, décide d’entamer une grève de la faim.
Des plans séquences époustouflants qui amplifient la peur et la détermination des personnages, un dialogue très serré ; des images à la mesure  d’un sujet dur ; une performance extraordinaire des acteurs qui vivent une dégradation de leur corps.

Camera d’or à Cannes 2008,
Grand Prix Festival de Sydney 2008,
Prix coup de coeur au Festival du cinéma britannique de Dinard 2008 et
Grand Prix de l’union de la critique de cinéma 2008.

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Adam and Paul – INÉDIT

de Lenny Abrahamson, avec Mark O’Halloran, Tom Murphy, Ion Caramitru /// Irlande – 2004 – 1h23.
Une journée dans la vie de deux amis d’enfance. Adam et Paul, junkies désespérés errent dans les rues de Dublin. Ils se réveillent un matin dehors sur un matelas de fortune, ne savent pas comment ils sont arrivés là, ni où ils sont. Ils n’ont plus un sou et, déjà en manque, décident de regagner la ville pour trouver leur dose quotidienne. Le cinéaste a choisi de donner un ton léger à l’un des deux, simplet et sympathique. L’autre cherche la prochaine combine qui pourra rapporter l’argent nécessaire à l’achat de la précieuse poudre.
Premier long métrage de Lenny Abrahamson. De l’humour, certes, mais le propos reste sérieux et tragique. Un film qui refuse de juger mais dresse le constat de cette journée dans la vie d’Adam et de Paul.

Prix du jury et Prix de la meilleure photo
Festival de Chatenay Malabry 2006

My left foot – Projection à l’IUT –

De Jim Sheridan avec Daniel Day-Lewis, Brenda Fricker, Alison Whelan /// Grande-Bretagne/Irlande – 1989 – 1h40.
A sa naissance en 1932, Christy Brown est atteint d’une paralysie spasmodique qui ne lui a laissé que la motricité de la jambe gauche. Le film  évoque le destin exemplaire de ce personnage hors du commun qui, à force de persévérance et de courage va devenir un peintre et un  écrivain reconnu.
Un film d’une grande humanité et justesse de ton qui met en scène de manière épurée la vie d’une famille populaire irlandaise frappée par le destin, avec une interprétation magistrale de Daniel Day-Lewis.

Oscars du meilleur acteur et de la meilleure actrice dans un second rôle 1990.

Avec le soutien de S.P.H.E Distribution. Film disponible sur www.elephantfilms.com.