Archive de l'Auteur

Lettre à Théo

jeudi 7 février 2019

de Elodie Lélu – Documentaire – Belgique – Grèce – 1h03 – 2012.

Inédit

Le cinéaste Théo Angelopoulos meurt le 22 octobre 2018 dans un accident alors même qu’il tournait son dernier film. La réalisatrice adresse une lettre à son maître de cinéma. Le film mêle des extraits de films et des images de la Grèce actuelle, des lieux de la crise migratoire qu’il avait anticipée et imaginée.

Elodie Lélu  a réalisé un film hommage au réalisateur grec, bouleversant et précieux. A la fois pour les spectateurs qui s’apprêtent à découvrir son univers et ceux qui le connaissent déjà. Une lettre filmée qui questionne la politique avec pertinence. 

Dimanche 10 – 18h

Her job 

jeudi 7 février 2019

de Nikos Labôt avec Marisha Triantafyllidou, Dimitris Imellos – Grèce – France – Serbie – 1h30 – 2018

A Athènes de nos jours. Panayiota est une femme dévouée à son foyer. Son mari est au chômage. Un nouveau centre commercial ouvre ses portes. Elle qui n’a jamais travaillé se fait embaucher comme femme de ménage. Désormais, en plus des contraintes familiales, l’employée modèle doit composer avec l’exploitation qu’elle vit au quotidien.

Avec ce premier long métrage, Nikos Labôt aborde de façon réaliste et convaincante la récession économique que connaît la Grèce à travers le parcours d’une femme simple qui s’affirme peu à peu. Un personnage fort et touchant.

Film d’ouverture : Mercredi 6 – 20h40

https://vimeo.com/287610037

Fin de crédit

jeudi 7 février 2019

de Michael Cacoyannis, avec Ellie Lambeti, Athena Michaelidou, Eleni Zafeiriou // Grèce – 1958 – 1h52

Chloé découvre que sa riche famille est endettée jusqu’au cou. Elle décide de charmer un millionnaire pour l’épouser. Bientôt, elle est tiraillée entre vivre un mensonge et conserver ses apparences, jusqu’à perdre lentement sa joie de vivre.

Cacoyannis peint la fin d’une société, une bourgeoisie déchue prête à vendre ses enfants pour sauver les apparences.

Sélectionné au festival de Cannes.

Vendredi 8 – 13h45
Lundi  11 – 16h35

 

Le fils de Sofia

jeudi 7 février 2019

de Elina Psykou avec Victor Khomut, Valéry Tschepianowa, Thomassis Papa georgiou – Grèce – France – Bulgarie – 2017 – 1h30.

Inédit

Athènes pendant les Jeux olympiques. Misha, 11 ans, a quitté la Russie et rejoint Sofia, sa mère qui vit chez son nouveau mari, nikos, vieux et plutôt rigide, autrefois vedette d’une émission de télé pour enfants. Misha se réfugie dans ses histoires favorites tandis que Sofia cherche un fragile équilibre entre son fils et son mari que tout oppose.

Le contexte sociopolitique choisi par la réalisatrice fait écho à l’histoire de Misha. L’exaltation des exploits sportifs, la fierté nationale n’ont qu’un temps. Subtile analyse du réel et des désillusions sous l’angle du rêve.

Prix de la meilleure fiction internationale au festival de Tribéca 2017.

Mercredi 6 – 18h30
Samedi 9 – 15h

La fille en noir

jeudi 7 février 2019

de Michael Cacoyannis, avec Dimitris Horn, Ellie Lambeti, Eleni Zafeiriou // Grèce – 1956 – 1h45

Deux riches Athéniens, Pavlos, un écrivain en panne d’inspiration et son ami Antonis partent en vacances sur l’île d’Hydra. Ils logent chez une veuve désargentée. Du fait qu’elle s’est pris un amant, elle est blâmée par les uns et jalousée par les autres. Pavlos entame une relation avec sa fille, Marina. Très vite, il se trouve confronté à d’anciens soupirants dont Marina avait repoussé les avances.

Sur le thème de l’amour, un film plein de rebondissements, l’occasion pour le réalisateur de dénoncer le poids de la tradition sur la femme dans la province grecque. Une interprétation magnifique d’Ellie Lambeti.

Golden Globe du meilleur film étranger 1957.

Jeudi 7 – 20h40
Samedi 9 – 15h20
mardi 12 – 13h50

Exotica, Erotica, Etc.

jeudi 7 février 2019

de Evangelia Kranoti // Grèce/France – 2016 – 1h13 – Documentaire

L’océan et les ports, lieux de désir. Là où se croisent cargos, containers géants, hommes qui voyagent et femmes qui espèrent. Une ancienne prostituée chilienne tisse avec ferveur le récit de ses amours passés. A l’autre bout du monde, un ancien capitaine grec lui fait écho en méditant sur la vie des marins faites de départs. Par mémoires interposées, les deux s’engagent dans un dialogue au-delà des frontières.

Embarquée à bord de navires de la marine marchande, Evangelia Kranioti, artiste plasticienne, rapporte de ses traversées un film poétique avec des plans de toute beauté sur la mer et les cargos leur conférant une singulière étrangeté.

Prix du Public, Meilleur Documentaire au Festival du Film de Femmes de Créteil.

Jeudi 7 mars – 18h
Dimanche 10mars – 12h
Lundi 11 – 16h

Djam

jeudi 7 février 2019

de Tony Gatlif, avec Daphne Patakia, Simon Abkarian, Maryne Cayon // France/Turquie/Grèce – 2017 – 1h36

Djam, une jeune femme grecque, est envoyée à Istanbul par son oncle, un ancien marin passionné de rebetiko, pour trouver la pièce rare qui réparera leur bateau. Elle y rencontre Avril, une Française de dix-neuf ans de la banlieue parisienne, seule et sans argent. Djam, généreuse, insolente, imprévisible et libre la prend alors sous son aile sur le chemin vers Mytilène. Un voyage fait de rencontres, de musique, de partage et d’espoir.

Revisitant le thème de l’exil avec les migrants,Tony Gatlif signe un road-movie touchant et généreux, traversé de chants et de danses rebetiko, porté par une actrice solaire, Daphne Patakia.

Sélectionné au festival de Cannes 2017

Mercredi 6 mars – 14h15
Vendredi 8 mars – 18h15
Dimanche 10 mars – 10h30
Mardi 12 – 16h20


Chevalier

jeudi 7 février 2019

Réalisé par Athiná-Rachél Tsangári 1h39 avec Giannis Drakopoulos, Kostas Filippoglou, Yiorgos Kendros –  Grec- 2015

Inédit

Six hommes sur un bateau. Ils voguent sur la mer Egée, passent leurs journées à nager et à faire de la plongée. Un soir, ils jouent au Portrait Chinois, mais l’un des joueurs se vexe pour sa prétendue ressemblance avec un ananas. Pour calmer l’assemblée, on propose un autre jeu, celui du Chevalier : suite à une série d’épreuves, sera désigné Chevalier le meilleur d’entre eux. La compétition peut débuter.


Pour son deuxième long métrage,  Athiná-Rachél Tsangári développe un huis-clos totalement loufoque où six hommes vont s’évaluer autour d’épreuves les plus absurdes les unes que les autres, et nous offre une réjouissante satire des codes de la masculinité traditionnelle.

Prix du meilleurs film au London Film Festival 2015
Hellenic Film Academy Award du meilleur scénario 2016


Vendredi 8 mars – 16h
Samedi 9 mars – 17h10



Canine

jeudi 7 février 2019

De Yórgos Lánthimos Avec Christos Stergioglou, Angeliki Papoulia, Mary Tsoni – Grèce –- 2009 – 1h36

Dans une riche propriété aux abords d’une ville, une famille vit dans ce qui pourrait sembler être le bonheur. Mais la propriété est entourée d’une haute clôture que les trois enfants, pourtant grands, n’ont jamais franchie. Seul le père, maître de tous les membres de la famille, entre et sort librement, ramenant parfois une jeune femme qui travaille comme agent de sécurité dans son usine. On sent poindre l’ennui, et avec lui la folie…

Fable sociale proche du fantastique, Canine est le second film réalisé par Yorgos Lanthimos. Récompensé par le prix Un certain regard festival de Cannes en 2009, il remporte également le grand prix au festival international du film de Stockholm la même année.

Prix Un Certain Regard Festival Cannes 2009

Jeudi 7 mars – 18h40
Samedi 9 mars – 22h10

Attenberg

jeudi 7 février 2019

De Athiná Rachél Tsangári Avec Ariane Labed, Vangelis Mourikis, Evangelia Randou – Grece – 2010 – 1h35

Marina, une jeune femme de 23 ans, vit seule avec son père, un homme misanthrope. Renfermée sur elle-même, ses contacts avec le monde extérieur se limitent aux documentaires animaliers du britannique David Attenborough, à la musique punk rock d’Alan Vega et à Bella, sa seule et unique amie qui l’initie aux relations avec les garçons. Un jour, un homme la défie au baby-foot.

Sur fond d’une Grèce en crise, Athiná Rachél Tsangári livre avec un humour burlesque un récit d’apprentissage, celui d’une jeune femme qui s’apprête à se confronter seule au monde et révèle par ce premier film une actrice au talent monstre, Ariane Labed.

Coupe Volpi de la meilleure interprétation féminine Festival de Venise 2010

Prix Mademoiselle Laduby meilleure actrice Festival Premiers Plans d’Angers 2011

Vendredi 8 mars – 18h00
Dimanche 10 mars – 12h30



L’attaque de la moussaka géante

jeudi 7 février 2019

de Panos H.Koutras avec Yiannis Aggelakis, Miriam Vourou, Christos Mantakas / 1999 /103mn

A la suite d’une téléportation ratée, un rayon extraterrestre touche accidentellement une part de moussaka. Très vite, elle se transforme en monstre géant, se dirigeant droit sur Athènes, écrasant, dévorant et projettant des geysers de sauce mortelle sur son passage. La Grèce est-elle condamnée à la destruction ?

1er film de Koutras. Parodie des séries B des années 50, invraisemblable histoire dans laquelle sont entraînés des spécimens humains variés (travestis, astrophysiciens, journalistes, et bimbos extraterrestres). Un film original, délirant, inventif et réjouissant, en marge de la production de l’époque.

Samedi 9 mars – 22h30
Mardi 12 mars – 18h20

The lighthouse

dimanche 27 janvier 2019

de Robert Eggers, avec Robert Pattison, Willem Dafoe, Valeriia Karaman / USA/Canada – 2019 – 1h49

Interdit aux moins de 12 ans

Dans les années 1890, deux gardiens de phare rejoignent leur poste  sur une île mystérieuse et reculée de la Nouvelle-Angleterre, alorsqu’une tempête menace. Ils y resteront quatre semaines complètement isolés.

Filmé en noir et blanc dans une esthétique expressionniste, un huis clos hypnotique et hallucinatoire par le réalisateur de The Witch.

Prix du Jury Festival du cinéma américain de Deauville. Prix Fipresci Quinzaine des Réalisateurs Festival de Cannes 2019.

Séances :

  • Mercredi 19 Février : 18h15
  • Jeudi 20 : 20h30
  • Vendredi 21 : 20h30
  • Samedi 22 : 14h
  • Dimanche 23 : 18h15
  • Lundi 24 : 14h et 18h15
  • Mardi 25 : 20h30

Swallow

jeudi 10 janvier 2019

de Carlo Mirabella-Davis, avec Haley Bennett, Austin Stowell, Denis O’Hare / USA/France – 2020 – 1h34

Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs

Hunter semble mener une vie parfaite aux côtés de son mari qui vient de reprendre l’entreprise familiale. Mais lorsqu’elle tombe enceinte, elle développe un trouble du comportement alimentaire, le Pica, caractérisé par l’ingestion d’objets divers. Son époux et sa belle-famille décident alors de contrôler ses faits et gestes pour éviter qu’elle ne porte atteinte à la lignée des Conrad ..

Le portrait d’une « femme sous influence »  revendiquant son droit à exister. Un film troublant brillamment interprété par Haley Bennett.

Prix spécial du Jury au Festival de Deauville 2019.

Séances :

  • Mercredi 26 Février : 18h15
  • Jeudi 27 : 20h30
  • Vendredi 28 : 20h30
  • Samedi 29 : 14h
  • Dimanche 1 Mars : 18h15
  • Lundi 2 : 14h et 18h15
  • Mardi 3 : 20h30

Voyage à Yoshino

lundi 7 janvier 2019

De Naomi Kawase, avec Juliette Binoche, Masatoshi Nagase, Takanori Iwata // Japon – 2018 – 1h49

Jeanne part pour le Japon, à la recherche d’une plante médicinale rare. Lors de ce voyage, elle fait la connaissance de Tomo, un garde forestier, qui l’accompagne dans sa quête et la guide sur les traces de son passé. Il y a 20 ans, dans la forêt de Yoshino, Jeanne a vécu son premier amour.

Un film poétique où l’on retrouve la fascination de Naomi Kawase pour la nature, la forêt devenant presque un personnage à part entière.

Séances :

  • Mercredi 2 Janvier : 18h15
  • Jeudi 3 : 20h30
  • Vendredi 4 : 20h30
  • Samedi 5 : 14h00
  • Dimanche 6 : 18h15
  • Lundi 7 : 14h00 et 18h15
  • Mardi 8 : 20h30

Leto

lundi 7 janvier 2019

De Kirill Serebrennikov, avec Roman Bilyk, Irina Starshenbaum, Teo Yoo // Russie/France – 2018 – 2h06

Un été à Léningrad au début des années 80. En amont de la Perestroïka, les disques de Lou Reed et de David Bowie s’échangent en contrebande, et une scène rock émerge. Mike et sa femme Natacha rencontrent le jeune Viktor Tsoï. Entourés d’une nouvelle génération de musiciens, ils vont changer le cours du rock n’roll en Union Soviétique.

Un grand film magnifié par un très beau noir et blanc, le cri d’une jeunesse longtemps étouffée sous le régime soviétique. Une ode à la liberté filmée par un cinéaste assigné à résidence depuis des mois…

European Film awards. Prix du cinéma européen 2018.

Séances :

  • Mercredi 9 Janvier : 18h15
  • Jeudi 10 : 20h30
  • Vendredi 11 : 20h30
  • Samedi 12 : 14h00
  • Dimanche 13 : 18h15
  • Lundi 14 : 14h00 et 18h15
  • Mardi 15 : 20h30

Leçon de cinéma : Bird

lundi 7 janvier 2019

De Clint Eastwood // Etats-Unis – 1988 – 2h40

En adaptant pour l’écran la vie du saxophoniste américain Charlie « Yardbird » Parker, Clint Eastwood s’écarte des genres qui ont fait sa célébrité (western, film policier) et réalise un biopic (biographie filmée) solide, à la structure dramatique bien charpentée et à la reconstitution historique minutieuse.
Mais il présente également le destin tragique du jazzman comme une nouvelle variation du « héros » eastwoodien, que le metteur en scène n’a cessé de développer tout au long de sa carrière d’acteur et de réalisateur. Dans le rôle de cet homme considéré comme un génie par les autres mais sans cesse confronté à ses propres démons, Forrest Whitaker donne ici l’une de ses interprétations les plus intenses. 
Bird est enfin l’occasion d’une célébration du génie musical de Parker, avec une bande originale qui soutient fermement les images, mêlant des titres originaux du « Bird » et de morceaux.

Séance unique le jeudi 17 janvier à 20h au Cinéville La Garenne.

Projection suivie d’une intervention d’Erwan Cadoret, enseignant de cinéma
Erwan Cadoret enseigne le cinéma depuis plus d’une dizaine d’années.  A l’issu de la projection il échangera pendant une trentaine de minutes autour du film. Il abordera la place de Bird dans les carrières de Clint Eastwood et Forest Whitaker. Il reviendra également sur la singularité technique de ce film musical et l’espace donnée aux enregistrements originaux de Charlie Parker

Maya

lundi 7 janvier 2019

De Mia Hansen-Love, avec Roman Kolinka, Aarshi Banerjee, Alex Descas // France/Allemagne – 2018 – 1h45

Décembre 2012, après quatre mois de captivité en Syrie, deux journalistes français sont libérés dont Gabriel, trentenaire. Après divers interrogatoires et examens, Gabriel peut revoir son père et son ex-petite amie. Quelques semaines plus tard, il part à Goa pour rompre avec sa vie d’avant. Il s’installe dans sa maison d’enfance et rencontre Maya, une jeune indienne.

Un voyage romanesque à travers l’Inde mais aussi un voyage intérieur, la reconstruction d’une vie filmée avec délicatesse et sensibilité.

Séances :

  • Mercredi 23 Janvier : 18h15
  • Jeudi 24 : 20h30
  • Vendredi 25 : 20h30
  • Samedi 26 : 14h00
  • Dimanche 27 : 18h15
  • Lundi 28 : 14h00 et 18h15
  • Mardi 29 : 20h30

Leçon de cinéma : Le secret de Veronika Voss

dimanche 6 janvier 2019

De Rainer Werner Fassbinder // Allemagne de l’ouest – 1982 – 1h49

Rainer Werner Fassbinder (1945-1982) est un des cinéastes phare du Nouveau Cinéma Allemand, de la fin des années 60 au début des années 80. En 13 ans, 44 films ou téléfilms d’une incroyable puissance, avec la furie de la génération des « fils », il a donné au monde une nouvelle vision décapante de l’Allemagne. D’abord rejeté dans son pays, la reconnaissance du monde l’a propulsé au rang d’icône : « la béatification d’un monstre » titrait même une revue pour le 10ème anniversaire de sa mort.
Formé par le théâtre, ses premiers films affichent la distanciation et la stylisation des œuvres  de l’époque (Le Bouc, L’amour est plus froid que la mort, Prenez garde à la Sainte Putain). Puis sa rencontre avec le cinéma de Douglas Sirk, « père cinématographique » d’élection, le fait s’enthousiasmer pour le mélodrame (Le marchand des quatre saisons, Les larmes amères de Petra von Kant, Tous les autres s’appellent Ali).
Cependant, dans tous ses films, c’est l’histoire de l’Allemagne qui l’intéresse. Non pas l’histoire du nazisme, mais ce qui l’a rendu possible et surtout le grand refoulement qui lui a succédé en RFA. Trois films puissants, Le mariage de Maria Braun au succès phénoménal, (1978), Le secret de Veronika Voss et Lola, une femme allemande (1981), nous offrent un regard sans complaisance sur la « biographie » de la RFA des années cinquante.

Séance unique le 7 février à 20h au Cinéville La Garenne.

Projection suivie d’une intervention avec Françoise Dahringer, auteure d’une thèse sur le cinéma de Rainer Werner Fassbinder.

18e Rencontres du Cinéma Européen

mercredi 19 décembre 2018

EN ROUTE POUR LA GRÈCE !

 

 Zorba le Grec de Michael Cacoyannis    Xenia de Panos H. Koutras    L’éternité et un jour de Theo Angelopoulos      The lobster de Yorgos Lanthimos

Grâce au soutien renouvelé de ses partenaires, Cinécran vous donne rendez vous pour l’édition 2019 des Rencontres du Cinéma Européen du 6 au 12 mars avec au programme au Cinéville Garenne et Château de l’Hermine à Vannes :

Vous pouvez télécharger le programme au format PDF

Le Grand bal

lundi 3 décembre 2018

De Laetitia Carton // France – 2018 – 1h39 – Documentaire

Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse.

Un « film tourbillon » plein de grâce et de sensibilité qui happe le spectateur avec bonheur …

Séances :

  • Mercredi 28 Novembre : 18h15
  • Jeudi 29 : 20h30
  • Vendredi 30 : 20h30
  • Samedi 1 Décembre : 14h00
  • Dimanche 2 : 18h15
  • Lundi 3 : 14h00 et 18h15
  • Mardi 4 : 20h30

Mustang

lundi 3 décembre 2018

De Deniz Gamze Ergüven // Turquie, France, Belgique – 2015 – 1h33

Dans un village reculé de Turquie, Lale et ses quatre sœurs rentrent de l’école en jouant avec des garçons et déclenchent un scandale aux conséquences inattendues.
La maison familiale se transforme progressivement en prison, les cours de pratiques ménagères remplacent l’école et les mariages commencent à s’arranger.
Les cinq sœurs, animées par un même désir de liberté, détournent les limites qui leur sont imposées.

Le désir à l’épreuve du contrôle dans une Turquie prise entre tradition ancestrale et modernité.

Séance unique le jeudi 6 décembre à 20h au cinéville La Garenne
La projection sera suivie d’une conversation en présence d’Emmanuelle Borgnis-Desbordes psychanalyste et membre de l’ECF et de L’AMP.

La tendre indifférence du monde

lundi 3 décembre 2018

De Adilkhan Yerzhanov, avec Dinara Baktybayeva, Kuandyk Dussenbaev // Kazakhstan/France – 2018 – 1h39

La belle Saltanat et son chevalier servant Kuandyk sont amis d’enfance. Criblée de dettes, la famille de Saltanat l’envoie dans la grande ville pour faire un riche mariage. Escortée par Kuandyk, Saltanat quitte alors son village pour l’inconnu. Les deux jeunes gens se trouvent entraînés malgré eux dans une suite d’évènements cruels …

Deux héros, Roméo et Juliette modernes, confrontés à une société violente et corrompue. Un film délicat avec des plans colorés et lumineux de toute beauté.

Séances :

  • Mercredi 5 Décembre : 18h15
  • Vendredi 7 : 20h30
  • Samedi 8 : 14h00
  • Dimanche 9 : 18h15
  • Lundi 10 : 14h00 et 18h15
  • Mardi 11 : 20h30